Auteur : Winshluss
Edition : Les Requins Marteaux
Edition : Les Requins Marteaux
ISBN : 2849611492
Pages : 104 pages
Prix : 25 euros
Pages : 104 pages
Prix : 25 euros
RÉSUMÉ
Après s'être attaché à déconstruire Pinocchio, Winshluss s'attaque au livre de contes et de légendes le plus lu au monde : la Bible. Un narrateur extérieur, Saint Franky (Saint François d'Assise), guide le lecteur, en portant une vision particulièrement acerbe, à travers les différents épisodes marquants de l'Ancien et du Nouveau Testament. Tout comme Pinocchio investissait les multiples parties de l'âme humaine, In God We Trust s'attelle à envelopper la Bible de plusieurs auras. Allant de la parodie du comic book (God vs Superman) à la tragédie (sic) adultérine et les difficultés que peut traverser une famille monoparentale, en passant par une étude sur la disparition des dinosaures, la densité du livre ne laissera au lecteur aucun répit. Ponctuées d'anecdotes inédites, les fabuleuses aventures de Dieu narrées par Winshluss nous en apprendront plus sur ce mystérieux personnage.
L'AUTEUR
Vincent Paronnaud alias Winshluss, est un auteur de bandes dessinées et un cinéaste français né à La Rochelle en 1970.
Passé maître de l'humour macabre, Winshluss fais passer ses messages à travers des personnages issus de nos univers enfantins.
Il a reçu le prix du jury du festival de Cannes pour Persépolis en 2007.
Le 1er février 2009 il fut lauréat du fauve d'or à l'occasion du festival international de la Bande Dessinée d'Angoulême, pour sa version revisitée de Pinocchio.
MON AVIS
Tout d'abord, je tiens à remercier PriceMinister-Rakuten pour l'opération "La BD fait son festival".
Depuis la nuit des temps l'homme se demande si ce qu'il ne voit pas existe ou n'est que légende. Et, tandis que certains ont la foi, d'autres tentent de tout expliquer par le biais de la science. Et puis, il y a les sceptiques. Parmi ces trois cas de figures, certains le prendrons à la dérision, d'autres moins. L'essentiel repose sur le respect mutuel sans pour autant refuser l'auto-dérision.
C'est ainsi que vous pourrez retrouver les adeptes de la Licorne Rose Invisible ou encore du Pastafarisme.
In god we trust s'adresse principalement aux adultes. Winshluss provoque et il faut avoir un minimum de répartie pour bien faire la part des choses.
La magnifique couverture bleue nuit, bordée d'une rainure et parée d'ornements dorés, tel un livre sacré, dissimule un ensemble de pages très surprenantes, en contraste total avec le contenant.
Les dessins sont beaux, simples et épurés. Les méthodes d'illustration sont variées (encres, crayons, pastels, aquarelles, gravures, ...). Chaque vignette n'a pas forcément de bordure. Les bulles sont parfois bien ordonnées, et d'autres fois c'est le chaos le plus total. Et c'est cet aspect quelques fois un peu fouillis, déconstruit, casse le rythme d'une bible très règlementée.
Dans cet ouvrage, non seulement Winshlus nous présente une parodie de l'Ancien et du Nouveau Testament, dépeignant de la Genèse à l'Apocalypse, les passages les plus connus, mais en plus de cela il la modernise au maximum. On y regarde la télévision, on utilise des lunettes 3D, on prend le métro, on se connecte à internet et on s'inscrit sur les réseaux sociaux. La publicité est présente de partout. Dieu mange des sandwichs à la mayonnaise tandis que Saint Francky, amateur de houblon, reçoit des textos des lecteurs. Brad Pitt, Conan le barbare et Superman y font une apparition.
Certains protagonistes sont stupides et niais tandis que les autres sont de drôles de plaisantins. Winshlus va jusqu'à faire un parallélisme avec les moutons de Panurge.
Le vocabulaire est revisité lui aussi. "Heu... sans vouloir abuser, vous auriez un p'tit truc à becter ? Je crève la dalle ...".
Le paradis est présenté comme sur un catalogue de vacances très prisé où vous devenez l'être exceptionnel.
C'est dans l'ensemble une belle réussite bien que certaines passages soient parfois à la limite du manque de respect à l'égard des croyants.
In god we trust s'adresse principalement aux adultes. Winshluss provoque et il faut avoir un minimum de répartie pour bien faire la part des choses.
La magnifique couverture bleue nuit, bordée d'une rainure et parée d'ornements dorés, tel un livre sacré, dissimule un ensemble de pages très surprenantes, en contraste total avec le contenant.
Les dessins sont beaux, simples et épurés. Les méthodes d'illustration sont variées (encres, crayons, pastels, aquarelles, gravures, ...). Chaque vignette n'a pas forcément de bordure. Les bulles sont parfois bien ordonnées, et d'autres fois c'est le chaos le plus total. Et c'est cet aspect quelques fois un peu fouillis, déconstruit, casse le rythme d'une bible très règlementée.
Dans cet ouvrage, non seulement Winshlus nous présente une parodie de l'Ancien et du Nouveau Testament, dépeignant de la Genèse à l'Apocalypse, les passages les plus connus, mais en plus de cela il la modernise au maximum. On y regarde la télévision, on utilise des lunettes 3D, on prend le métro, on se connecte à internet et on s'inscrit sur les réseaux sociaux. La publicité est présente de partout. Dieu mange des sandwichs à la mayonnaise tandis que Saint Francky, amateur de houblon, reçoit des textos des lecteurs. Brad Pitt, Conan le barbare et Superman y font une apparition.
Certains protagonistes sont stupides et niais tandis que les autres sont de drôles de plaisantins. Winshlus va jusqu'à faire un parallélisme avec les moutons de Panurge.
Le vocabulaire est revisité lui aussi. "Heu... sans vouloir abuser, vous auriez un p'tit truc à becter ? Je crève la dalle ...".
Le paradis est présenté comme sur un catalogue de vacances très prisé où vous devenez l'être exceptionnel.
C'est dans l'ensemble une belle réussite bien que certaines passages soient parfois à la limite du manque de respect à l'égard des croyants.
J'ai adoré cette BD perso ! Je ne pense pas que ce soit irrespectueux envers les croyants. C'est avant tout du sarcasme et une bonne dose d'ironie corrosive pour parler de la religion chrétienne. Il faudrait que je lise Pinocchio maintenant ^^
RépondreSupprimerJ'ai trouvé certains passages un peu trop poussés, mais à moi aussi ça m'a donné envie de lire Pinocchio. :)
SupprimerJe vais aller lire ta chronique du coup. ;)