Auteur : Joseph Delaney
Traducteur : Marie-Hélène Delval
Traducteur : Marie-Hélène Delval
Edition : Bayard Jeunesse
ISBN : 2747038580
Pages : 296 pages
Prix : 14.90 euros
ISBN : 2747038580
Pages : 296 pages
Prix : 14.90 euros
RÉSUMÉ
« Je m'appelle Sliter. Tel est le nom que je me suis choisi... »
Sliter est un mage Kobalos. Il a l'apparence d'un loup mais il se déplace sur deux pattes. Loin du Comté, aux confins des terres gelées du Nord, Sliter s'introduit dans les maisons pour se gorger du sang des humains, pendant leur sommeil.
Le jour où le fermier Rowler meurt, Sliter doit honorer le marché qu'il a conclu avec lui. En échange de Nessa, la fille aînée qu'il compte vendre comme esclave, il a promis d'épargner les deux cadettes et de les mettre en sûreté.
Les voilà partis, sur une route périlleuse, là où des créatures avides de chair humaine les guettent à chaque instant...
MON AVIS
Ayant été victime de son succès, il m'a fallu pas mal de temps avant de me replonger dans l'univers de Joseph Delaney afin d'y retrouver tout le plaisir que j'éprouvais au début de la saga. Involontairement, j'ai lu ce onzième volet en période de trouble. Nous venions de subir un drame national sur Paris et je ressentais un réel besoin de m'évader loin, très loin de toutes ces horreurs.
On se demande parfois où se situe la frontière entre "le bien" et "le mal", alors qu'on nous impose de croire qu'un être doté de sentiments, de compassion et d'empathie est capable du pire, Joseph Delaney semble nous présenter son contraire.
On se demande parfois où se situe la frontière entre "le bien" et "le mal", alors qu'on nous impose de croire qu'un être doté de sentiments, de compassion et d'empathie est capable du pire, Joseph Delaney semble nous présenter son contraire.
- Hein ? Comment ça l'inverse ? Mais ce n'est pas possible ?
- Si, si, attendez, je vous l'explique :
Il décrit, dans son récit, une créature monstrueuse et sanguinaire qui n'a absolument rien d'humain. Pire que bestiale, elle est vouée à faire le mal, à s'abreuver de sang humain et, à défaut, animal, et tout ceci est reconnu par les siens. Ce personnage, car oui c'en est un (puisqu'il est capable de penser), est incarné par Sliter. Et déjà, si il porte un nom c'est fichu, il y a risque que l'on s'y attache !
Sliter est une bête repoussante, écœurante qui m'a portée le cœur au bord des lèvres à plusieurs reprises et pourtant... On s’apercevra qu'il est juste, qu'il est capable de savoir faire la part des choses et que sa parole vaut plus que tout ! Il va si loin qu'effectivement on l'apprécie, il devient plus humain que l'humain lui même, je dirais.
- Si, si, attendez, je vous l'explique :
Il décrit, dans son récit, une créature monstrueuse et sanguinaire qui n'a absolument rien d'humain. Pire que bestiale, elle est vouée à faire le mal, à s'abreuver de sang humain et, à défaut, animal, et tout ceci est reconnu par les siens. Ce personnage, car oui c'en est un (puisqu'il est capable de penser), est incarné par Sliter. Et déjà, si il porte un nom c'est fichu, il y a risque que l'on s'y attache !
Sliter est une bête repoussante, écœurante qui m'a portée le cœur au bord des lèvres à plusieurs reprises et pourtant... On s’apercevra qu'il est juste, qu'il est capable de savoir faire la part des choses et que sa parole vaut plus que tout ! Il va si loin qu'effectivement on l'apprécie, il devient plus humain que l'humain lui même, je dirais.
Côté personnage, on découvre trois sœurs et particulièrement l'aînée Nessa qu'il faudra s'attendre à retrouver par la suite.
Bon, mais j'arrête là la description, je ne souhaite pas vous raconter l'histoire mais vous donner envie de la lire, car OUI, il faut la lire ! C'est une bouffée d'oxygène assez inattendue. Elle sort un peu des sentiers battus des tomes précédents, c'est beaucoup moins répétitif et on a le plaisir d'y croiser un personnage que l'on connaît déjà. Dans ce livre, il y a une ignorance totale des mœurs et du quotidien de Tom et vice et versa.
CITATIONS
"Cette fois encore, les mots m'avaient échappé spontanément. Mais, à la réflexion, je trouvais ma proposition judicieuse. Elle donnait à mes sœurs une chance de survie, et mieux valait mourir la dague à la main que liée, impuissante, à un poteau."
POUR EN SAVOIR UN PEU PLUS
Vous pouvez consulter ma chronique du tomes X en cliquant sur l'image ci-dessous :
"Cette fois encore, les mots m'avaient échappé spontanément. Mais, à la réflexion, je trouvais ma proposition judicieuse. Elle donnait à mes sœurs une chance de survie, et mieux valait mourir la dague à la main que liée, impuissante, à un poteau."
Vous pouvez consulter ma chronique du tomes X en cliquant sur l'image ci-dessous :
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