Mes dernières chroniques

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dimanche 19 octobre 2014

Le Best-seller de la rentrée littéraire

Auteur : Olivier Larizza
Edition : Andersen
ISBN : 2372850040
Pages : 228 pages
Prix : 17 euros


RÉSUMÉ

Quel est l’hurluberlu qui a inventé la rentrée littéraire ? Si l’argent ne fait pas le bonheur, pourquoi les éditeurs n’en donnent-ils pas plus ? Comment un auteur traversant une période de vaches maigres peut-il faire un bœuf en librairie ? Et le grand Shakespeare, il chaussait du combien ?
Ces questions fondamentales tenaillent Octave Carezza, écrivain de 37 ans qui rêve d’écrire un best-seller et de trouver l’amour. Il lui arrive moult aventures rocambolesques avec ses lectrices, ses éditeurs, ses confrères croisés dans les salons du livre, cette drôle de dame qui s’appelle Inspiration ou encore l’e-book, invention fabuleuse qui va révolutionner nos vies avant de nous pousser à faire la révolution…
Avec un sens de l’humour irrésistible, Olivier Larizza brosse une satire épatante de nos mœurs littéraires.



MON AVIS

Imaginer que la vie d'un écrivain est toute rose, bien belle et lustrée serait un leurre ! Olivier Larezza à travers son homonyme, Octave Carezza, avec humour, dérision et autodérision, le démontre par A+B même s'il n'est pas très friand de mathématiques. De la jalousie de ses collègues enseignants, aux difficultés à écrire "le bon livre", en passant par les négociations avec son éditeur, de sa quête amoureuse, des critiques littéraires qui ne lisent pas les livres qu'ils jugent, des classes d'adolescents boutonneux, aux questions houleuses, lâchées par leurs enseignants lors du salon du livre, ainsi que de la croissance fulgurante du numérique... Il dépeint superbement le quotidien d'un écrivain à des kilomètres des clichés que l'on connait.

Je remercie avant tout les éditions Andersen pour ce service presse qui fût une véritable bouffée d'air frais. En passant, petit paradoxe qui m'a fait sourire, lors du chapitre concernant les liseuses numériques, puisque par e-mail j'ai eu le choix entre livre numérique et papier.
Je préfère moi aussi largement le format papier, bien que j'ai acquis une liseuse pour les longs voyages ou vacances qui me faisaient transporter au moins un sac cabas de bouquins, et en train c'est très lourd ! Bref, ça aurait été un comble que j'opte pour le format numérique finalement.

Mais qui a osé inventer la rentrée littéraire au moment où personne n'a le temps de lire ?!  "Comme quoi les idées à la con sont vraiment celles qui durent le plus !". Toutes les questions actuelles trouvent une réponse à laquelle on ne s'attend pas ! J'ai énormément rigolé lors du dernier chapitre avec la caricature de la nouvelle génération dite "perdue" ou "Y" (je vous laisse découvrir par vous même la raison de cette dernière appellation) qui est tout excusée pour son langage SMS et ses smileys en-veux-tu-en-voilà. Un petit clin d’œil à la page 120 d'ailleurs, illustré par ... "chat" :   !
Je n'avais jamais songé à certains détails comme la signification de l’acronyme de la FNAC, ou à ce que l'on peut faire avec des fraises Tagada.
L'écriture est fluide, facile à lire, drôle, burlesque même ! Riche en vocabulaire et l'on y déniche énormément de jeux de mots et leurs doubles sens (comme "et chèque et mat"), de figures de styles, de nombreuses citations et références avec notamment un Aristid qui brille plus que jamais !


QUELQUES CITATIONS

"Il était une soif... euh...
Il était une fois un éditeur du Quartier latin qui s’appelait Aristid Brillant et qui m'éditait."
"Kindle et Kobo sont dans un bateau. Kindle tombe à l'eau. Que se passe-t-il ? " (Je vous laisse le plaisir de découvrir la réponse au sein du récit).
"Mélissa, qui était justement prof de lettres, n'avait ainsi plus le droit d'expliquer nyctalope, presbyte, concupiscent, obtempérer."


POUR EN SAVOIR UN PEU PLUS

Vous pouvez consulter ma chronique du tome I en cliquant sur l'image ci-dessous :

http://livresse-des-lettres.blogspot.fr/2014/07/le-fantome-de-dublin.html



^^ :-3 :D :p :-* :-} :-~ :-] :( ;) O_o :-! :-= :-o :)

1 commentaire:

  1. L'humour avant ou après l'amour, voir en même temps, il n'y a que çà de vrai. Çà m'a l'air tout à fait intéressant toutes ces jolies choses. Claude CARRON, auteur de polars rigolards et vintages.

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