Auteurs : Anne Plichota & Cendrine Wolf
Parution : 08 Novembre 2012
Edition : XO Jeunesse
Collection : Littérature générale
ISBN : 2845635087
Pages : 326 pages
Prix : 18.50 euros
Edition : XO Jeunesse
Collection : Littérature générale
ISBN : 2845635087
Pages : 326 pages
Prix : 18.50 euros
RÉSUMÉ
Oksa et les Sauve-qui-Peut sont de retour dans la maison londonienne des Pollock, au grand soulagement des Refoulés. Mais Orthon et ses fils se sont glissés parmi eux lors de la traversée du portail d édéfia.
Alors que les Sauve-qui-Peut entreprennent de soigner Gus et Marie en danger de mort, Orthon met en place une véritable armée sur une plate-forme au large du Groenland. Son but : infiltrer les principaux gouvernements pour prendre le pouvoir par la manipulation, le chantage et la soumission psychologique. Parallèlement, dans sa mégalomanie, il utilise à sa guise son fils biologique, Tugdual.
Déterminée comme jamais, Oksa va se lancer dans cette redoutable aventure, alors que son c ur est soumis à rude épreuve, partagé entre l espoir de sauver Tugdual et l évolution de ses sentiments envers Gus.
Déterminée comme jamais, Oksa va se lancer dans cette redoutable aventure, alors que son c ur est soumis à rude épreuve, partagé entre l espoir de sauver Tugdual et l évolution de ses sentiments envers Gus.
MON AVIS
Pour vous mettre ou vous remettre dans le contexte, Oksa est une jeune
héroïne d'apparence banale, c’est un personnage de nature impulsive mais
également sensible qui apprend à ses dépens qu'elle est issue d'un "autre
monde" que celui qu’elle a toujours connu et qui est le nôtre. Les deux
mondes sont menacés et reposent désormais entre ses mains.
On retrouve dans toute la série des valeurs sûres, un attachement et un sens de la famille extrêmement forts. De ce fait les personnages secondaires ont une importance capitale. De plus, une psychologie détaillée des personnages permet d’approfondir et de comprendre ce qui motive les ambitions des « méchants ».
Côté personnages, on assiste à l’installation d’un quatuor impossible. Sans doute pour nous tenir un peu en haleine. Celui-ci est formé par Oksa, Gus, son éternel ami de toujours, un garçon plutôt pessimiste, réservé qui a le cœur sur la main. Le ténébreux Tugdual, ou « le corbeau gothique » comme le surnomme Gus. Celui-ci évolue comme sur un funambule hésitant entre le côté obscur et le bien jusqu’à basculer à la fin du quatrième tome « Les liens maudits ». Enfin il y a Kukka, la cousine de Tugdual qui voue à celui-ci une haine sans précédents. Elle est d’une beauté polaire à couper le souffle, mais elle est aussi belle qu’exaspérante.
Il y a également un duo improbable formé par Zoé et Niall. Zoé est un personnage qui semble cacher un lourd secret. Elle est aussi sensible et gentille que triste et tranchante. Ayant été la cible du « dernier » diaphan, elle ne peut plus « aimer ». Cependant l’amour que Niall éprouve à son égard ne lui est pas indifférent. J’imagine que l’on en apprendra plus sur elle lors du tout dernier tome de la saga.
Et puis naturellement on retrouve les autres personnages, les du-dedans, les du-dehors, les félons, les refoulés, tout un tas de créatures rocambolesques, …
Si j'ai aimé le premier tome, notamment parce que je retrouvais une passion commune avec l’héroïne, à savoir le roller, j’ai moins aimé le second et encore moins les troisième et quatrième tomes de la série. Paradoxalement, je ressentais, et je ressens encore, malgré tout, un besoin essentiel de découvrir la suite. Or ce cinquième volet rehausse un peu les aprioris que j’avais par rapport aux précédents volumes. Je me suis sentie moins perdue entre je ne sais combien de créatures bizarres, entre des granoks, des sortilèges et des dons parmi lesquels je ne m'y retrouvais plus et toutes ces extravagances parfois un peu tirées par les cheveux. Je m’explique : lorsque vous lisez Harry Potter de J. K. Rowling, la série de l'Épouvanteur de Joseph Delaney, la série Les Secrets de l'immortel Nicolas Flamel de Michael Scott, la série Charlie Bone de Jenny Nimmo ou encore bien d’autres romans de fantasy, science-fiction et autre on retrouve des personnages et des créatures inspirés de légendes, voir légendaires. Ici en revanche, les créatures sont inventées dans leur intégralité, elles sont créées et imaginées de toute pièce, si bien que d’un roman à l’autre avec l’intervalle de sortie de ceux-ci, on ne s’y retrouve plus. On n’a absolument aucune référence face à ces êtres qu’il est même parfois très difficile de visualiser.
Enfin le "foldingot" m'exaspère toujours autant avec son langage sorti de nulle part, placé hors contexte et de façon complètement décalée. Il est assez répétitif finalement avec ses « fait la rencontre », « farci de », …
Il y a tout de même beaucoup de positif dans ce tome 5. En bref un retour à la normalité qui m'a permis de retrouver des repères et ainsi de me rassurer. J'ai aimé ce côté où le commun des mortels associe ce qu’il ne peut pas expliquer comme la magie, les faits extraordinaires et autres, aux extra-terrestres. L'évocation de la zone 51 dans le désert du Nevada. Les disproportions et retournements de situation. Le côté un peu geek avec notamment l'usage d'images subliminales page 166. Les références musicales tout au long du roman comme Woodkid d’Iron page 76.
C'est donc contre toute attente que je reste curieuse de découvrir la suite, bien que ce ne soit pas sans appréhension. Je souhaite également découvrir Susan Hopper de ces deux mêmes auteures, car je pense qu'elles ont énormément de potentiel.
On retrouve dans toute la série des valeurs sûres, un attachement et un sens de la famille extrêmement forts. De ce fait les personnages secondaires ont une importance capitale. De plus, une psychologie détaillée des personnages permet d’approfondir et de comprendre ce qui motive les ambitions des « méchants ».
Côté personnages, on assiste à l’installation d’un quatuor impossible. Sans doute pour nous tenir un peu en haleine. Celui-ci est formé par Oksa, Gus, son éternel ami de toujours, un garçon plutôt pessimiste, réservé qui a le cœur sur la main. Le ténébreux Tugdual, ou « le corbeau gothique » comme le surnomme Gus. Celui-ci évolue comme sur un funambule hésitant entre le côté obscur et le bien jusqu’à basculer à la fin du quatrième tome « Les liens maudits ». Enfin il y a Kukka, la cousine de Tugdual qui voue à celui-ci une haine sans précédents. Elle est d’une beauté polaire à couper le souffle, mais elle est aussi belle qu’exaspérante.
Il y a également un duo improbable formé par Zoé et Niall. Zoé est un personnage qui semble cacher un lourd secret. Elle est aussi sensible et gentille que triste et tranchante. Ayant été la cible du « dernier » diaphan, elle ne peut plus « aimer ». Cependant l’amour que Niall éprouve à son égard ne lui est pas indifférent. J’imagine que l’on en apprendra plus sur elle lors du tout dernier tome de la saga.
Et puis naturellement on retrouve les autres personnages, les du-dedans, les du-dehors, les félons, les refoulés, tout un tas de créatures rocambolesques, …
Si j'ai aimé le premier tome, notamment parce que je retrouvais une passion commune avec l’héroïne, à savoir le roller, j’ai moins aimé le second et encore moins les troisième et quatrième tomes de la série. Paradoxalement, je ressentais, et je ressens encore, malgré tout, un besoin essentiel de découvrir la suite. Or ce cinquième volet rehausse un peu les aprioris que j’avais par rapport aux précédents volumes. Je me suis sentie moins perdue entre je ne sais combien de créatures bizarres, entre des granoks, des sortilèges et des dons parmi lesquels je ne m'y retrouvais plus et toutes ces extravagances parfois un peu tirées par les cheveux. Je m’explique : lorsque vous lisez Harry Potter de J. K. Rowling, la série de l'Épouvanteur de Joseph Delaney, la série Les Secrets de l'immortel Nicolas Flamel de Michael Scott, la série Charlie Bone de Jenny Nimmo ou encore bien d’autres romans de fantasy, science-fiction et autre on retrouve des personnages et des créatures inspirés de légendes, voir légendaires. Ici en revanche, les créatures sont inventées dans leur intégralité, elles sont créées et imaginées de toute pièce, si bien que d’un roman à l’autre avec l’intervalle de sortie de ceux-ci, on ne s’y retrouve plus. On n’a absolument aucune référence face à ces êtres qu’il est même parfois très difficile de visualiser.
Enfin le "foldingot" m'exaspère toujours autant avec son langage sorti de nulle part, placé hors contexte et de façon complètement décalée. Il est assez répétitif finalement avec ses « fait la rencontre », « farci de », …
Il y a tout de même beaucoup de positif dans ce tome 5. En bref un retour à la normalité qui m'a permis de retrouver des repères et ainsi de me rassurer. J'ai aimé ce côté où le commun des mortels associe ce qu’il ne peut pas expliquer comme la magie, les faits extraordinaires et autres, aux extra-terrestres. L'évocation de la zone 51 dans le désert du Nevada. Les disproportions et retournements de situation. Le côté un peu geek avec notamment l'usage d'images subliminales page 166. Les références musicales tout au long du roman comme Woodkid d’Iron page 76.
C'est donc contre toute attente que je reste curieuse de découvrir la suite, bien que ce ne soit pas sans appréhension. Je souhaite également découvrir Susan Hopper de ces deux mêmes auteures, car je pense qu'elles ont énormément de potentiel.
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